samedi 13 juin 2015

Les entraînements


Les entraînements


Chaque séance de travail débute par un échauffement. C’est un moment très important car il conditionne toute la séance.

Les fonctions de l'échauffement

Pour le coach animatrice Virginie LENFANT (formatrice, coach,jouteuse, conteuse, animatrice),





il s’agit

  • de « prendre en main » son groupe 
  • créer un climat de confiance et de respect, 
  • permettre le travail tout en gardant le plaisir du jeu. 


Pour les joueurs,
  • se rendre « disponible » psychologiquement (évacuer les tensions, les soucis) 
  • et physiquement (le corps, la voix), 
  • se mettre en confiance et à l’écoute des autres (et de soi-même). 

Les différents modes d'échauffement


En fonction des objectifs et des caractéristiques du groupe, du moment et de mes préférences personnelles, je choisi un ou plusieurs « mode d’entrée » dans l’activité.

  • L’échauffement de type « ludique » privilégie la mise en activité dynamique et introduit (progressivement ou en rupture) des moments de concentration. 
  • L’échauffement de type « biomécanique » considère le corps comme un instrument que l’on prépare par une mobilisation systématique de toutes les articulations et de tous les muscles. Il est beaucoup utilisé en danse et au théâtre.
  • L’échauffement de type « imaginaire » met l’individu en activité à partir d’une histoire inventée (par lui-même, l’animatrice ou un camarade). Il doit permettre d’explorer les univers et les situations les plus divers et non réalistes.
  • L’échauffement de type « gestion mentale » utilise les techniques de relaxation et d’imagerie mentale. Il est surtout tourné vers l’intérieur (émotions, sensation, kinesthésie) même s’il peut être impulsé par une proposition sonore (musique), verbale (conduite par le coach) ou physique (manipulation par un pair).


APPRENDRE LA CREATIVITE


Si nous partons du postulat que chacun est capable d’improviser et possède les ressources pour le faire, nous savons aussi que c’est l’enseignement spécifique de l’improvisation qui doit emmener chacun dans une démarche individualisée, pour explorer ses propres ressources et les exploiter de façon ludique pour donner du jeu. Pour écrire et construire son histoire, le joueur dispose de plusieurs « outils » créatifs, mais avant toute chose, il lui faut développer son écoute, qui est la condition fondatrice de l’acte improvisé : sans, il n’y a pas d’improvisation possible. 

Avant d’envisager de donner une parole ou d’accomplir un geste, il faut être capable d’être réceptif à tout ce qui nous entoure. Cet état d’écoute est très étroitement lié à la concentration du joueur, son état moral, et de manière plus large à son investissement créateur, c’est à- dire à son implication totale dans le jeu. 


Une fois que le joueur a atteint cet état d’écoute, il peut improviser, c’est à dire construire.




         








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